Sélectionner une page

Refaire sa vie

Accueil » Séparation, divorce » Refaire sa vie

Aimer est tout un art qui « s’apprend » à l’école du Christ et « se cultive chaque jour ». « Savoir aimer n’est jamais acquis une fois pour toutes […] il faut s’exercer pour que l’amour envers son prochain mûrisse”.

Pape François, 2017

Se reconstruire avec l’aide de Dieu

Très souvent, retrouver son équilibre passe par la mise à jour de ses blessures. Colère, humiliation, culpabilité, angoisse et tristesse, toutes ces émotions traversent la personne. Les dire, les reconnaître, reconnaître aussi ses erreurs, le mal subi, le mal qu’on a fait subir est toujours bénéfique. Le faire en groupe, dans un mouvement, avec l’aide d’un thérapeute compétent ou d’un prêtre attentif est indispensable.

Accepter son histoire, reconnaître loyalement sa part dans l’effondrement de son couple, retrouver la paix intérieure, pardonner, ne se fait pas sans l’aide active et discrète de Dieu. C’est dans la prière, la fréquentation des sacrements, l’eucharistie en particulier, dans la participation à une vie paroissiale ou de mouvements chrétiens que peut se reconstruire une «santé» spirituelle. Renaître à la vie, après de longs mois de souffrance, est possible. Et cela passe souvent par une vie en Dieu plus profonde et plus vraie.

 

Envisager une nouvelle union

« Les baptisés divorcés et remariés civilement doivent être davantage intégrés dans les communautés chrétiennes. Ce sont des baptisés, ce sont des frères et des sœurs, l’Esprit Saint déverse en eux des dons et des charismes pour le bien de tous. Non seulement ils ne doivent pas se sentir excommuniés, mais ils peuvent vivre et mûrir comme membres vivants de l’Église, la sentant comme une mère qui les accueille toujours, […] qui les encourage sur le chemin de la vie et de l’Évangile. » (pape François Amoris Laetitia N° 299). « Le discernement doit [les] aider à trouver les chemins possibles de réponse à Dieu et de croissance […] »

Amoris Laetitia n°305

Il se peut bien sûr que, sur ce chemin de guérison, un nouvel amour voie le jour. Des projets de mariage s’élaborent, et, pour des chrétiens respectueux de ce que dit l’Eglise, cela peut être une étape douloureuse. Pour l’Eglise catholique en effet, le mariage religieux, symbole de l ‘Alliance entre Dieu et les hommes, est indissoluble. On ne peut célébrer un second mariage religieux (sauf cas de nullité). Si certains choisissent, par fidélité, de ne pas se remarier, d’autres optent pour une nouvelle union civile. Un temps de prière, sous certaines conditions, est alors possible. Mais se pose alors avec une grande acuité la question des sacrements, en particulier de la réconciliation (confession) et de l’Eucharistie. Amoris Laetitia propose de faire un chemin de discernement.

Source : Article de la revue Croire – « Reprendre vie après un divorce »

Chemins de discernement

« Le discernement doit aider à trouver les chemins possibles de réponse à Dieu et de croissance au milieu des limitations. » (Amoris Laetitia n°305).

Des parcours personnalisés pour relire son chemin, discerner en conscience comment suivre au mieux le Christ, dans l’esprit de l’exhortation apostolique Amoris Laetitia, à la lumière de l’Evangile et en Église, à partir des critères de base donnés aux n° 298 à 300.
Vous les trouverez dans les paroisses suivantes :

 

SeDire

Une équipe de prêtres et de laïcs accompagne les couples dans la réflexion sur ce nouvel engagement, les aide à la préparation d’un temps de prière à l’occasion de leur nouvelle union.
Contact : 06 10 29 61 96
Site web SeDire

Bénédiction

Déclaration Fiducia Supplicans sur la possibilité de bénir les couples en nouvelle union (dicastère pour la doctrine de la Foi avec l’approbation du pape François – 18 décembre 2023)
DF-20231218 Fiducia Supplicans page 21

 

Bibliographie

  • Nouvelle union après un divorce, Guy de Lachaux, 2018
  • Familles, belles et fragiles ! Mettre en œuvre l’exhortation Amoris Laetitia dans l’Eglise, Alain Thomasset s.j. et Oranne de Mautort, 2021
  • Reprendre vie après un divorce, article paru dans Croire